En 1865 Jules Vernes écrivit De la Terre à la Lune. Près d’un siècle plus tard, Disneyland Paris rendait hommage au célèbre roman d’anticipation en inaugurant le 1er juin 1995 Space Mountain : De la Terre à la Lune, aventure spatiale et utopique issue de quatre années de développement et de deux ans de construction. Si l’attraction n’était pas présente lors de l’ouverture du parc en 1992, sa conception n’avait pas pour autant été négligée, s’inscrivant dans la refonte générale de Tomorrowland en Discoveryland.
Sommaires
Entre la Terre et la Lune commence l’aventure …
Lors de l’élaboration du Royaume enchanté européen dans les années 80, la prise en compte du patrimoine et de l’héritage culturel français, et plus largement européen, avait été présentée comme un impératif par l’Etat français à Walt Disney Imagineering. Défi excitant pour les équipes de Disney, alors placées sous la houlette de Tony Baxter, chef du projet Euro Disneyland, qui devaient donc réinventer un concept né dans les années 50 pour l’adapter à un public considéré comme plus cultivé mais aussi très divers par ses horizons culturels et linguistiques variés. Adapter ce nouveau parc à l’imaginaire collectif européen était pour Tony Baxter une condition nécessaire à la réussite de ce parc : Disney ne pouvait en effet se permettre d’implanter dans ces champs de betteraves une copie conforme de ce qui existait en Californie ou en Floride, alors que Paris ou Versailles, lieux chargés en histoire, étaient à quelques pas de là. De cette contrainte était donc née une motivation, celle d’offrir à l’Europe le parc le plus élaboré et le plus perfectionné qu’il puisse être, comme un hommage au vieux continent. En ce sens les Fantasia Gardens constituent une illustration exemplaire de cette nécessité transformée en vertu. Tony Baxter ne pouvait en effet se satisfaire d’une entrée minimaliste alors même que les français étaient habitués à la magnificence des jardins de Versailles. La transformation de Tomorrowland en Discoveryland résultait ainsi de la même réflexion.
Acte 1 : Réinventer Tomorrowland
En 1986, le constat de Tim Delaney, chargé de la conception du Tomorrowland français, était simple : dès qu’un Tomorrowland ouvrait ou sortait d’une rénovation, ce dernier avait tendance à passer de mode. La conquête spatiale qui a été immortalisée pendant la Guerre Froide par les programmes américains et soviétiques appartient aujourd’hui au passé : la conquête de la Lune n’a plus rien d’utopique. Alors même qu’en 1955, lors de l’ouverture de Disneyland, l’espace était encore un thème fédérateur et un fantasme pour plusieurs générations d’américains, les avancées technologiques rapides qui suivirent firent perdre en crédibilité Tomorrowland. La mise à l’honneur du progrès technique et de la conquête spatiale avaient alors obligé les imagineers à concevoir cet univers sous un angle réaliste, faisant de fait tomber Tomorrowland dans l’écueil du temps. La conception d’EuroDisneyland était l’occasion de réinventer le concept, en proposant un futur non pas réaliste mais utopique, un futur hors-du-temps, vu par le passé et bercé par la littérature scientifique d’anticipation du XIXème siècle de Jules Vernes ou de H.G. Wells, un « lieu hors-du-temps », un passé dans le futur où le visiteur se sentirait à son aise et qui aurait surtout pour avantage d’échapper à l’emprise du temps.
L’architecture de Discoveryland devait donc être irréaliste pour rendre hommage aux visionnaires du XIXème siècle, un style architectural que nous pourrions qualifier de wagnero-victo-vernien, bercé par les illusions du romantisme allemand et français mais aussi par l’impressionnisme dans son approche des sentiments. Wagnérienne dans un premier temps si l’on s’en réfère à l’architecture des bâtiments, irréaliste tout en étant très fluide, plus ou moins chargée selon la courbe définissant les contours des bâtiments. Victorienne dans un deuxième temps. Discoveryland, loin de rompre avec Main Street, U.S.A., se présente comme la suite logique de ce dernier, un Main Street futuriste que les affiches exposées dans Discovery Arcade ont anticipé : poutres métalliques, couleur cuivre, style industriel. Architecture vernienne aussi car véritable hommage aux utopies de ce siècle. Les constructions proposent en effet des formes improbables, folles, une utopie architecturale en somme qui célèbre l’impossible, le rêve, l’incroyable et le goût de l’extraordinaire. Romantique enfin puisque l’homme n’est plus seul face à la nature. Bien au contraire, tout est doux et agité, le rêve et la réalisation de l’impossible qui entrent dans le quotidien lui permettent de dresser une nature jusque là indomptable. Space Mountain, De la Terre à la Lune qui semble s’élever au milieu de Discoveryland tel une cathédrale constitue une synthèse de cette folie architecturale. Pourtant à l’origine, point n’était prévu de Space Mountain…
Acte II : De Discovery Mountain à Space Mountain
Avant de continuer notre périple, il convient de noter que notre article ne s’intéressera qu’à la section de Discoveryland dédiée aux visionnaires du passé, celle du feu Visionarium et de son Café des Visionnaires qui y était attelé, de Videopolis ou même d’Orbitron, soit la zone « avant » de Discoveryland. Autopia, dédié aux visions du futur dans les années 50, et la section arrière bâtie sur les visionnaires des temps présents étant ici hors-sujet.
N’avez-vous jamais remarqué au milieu de cet amas de bâtiments en fer digne des expositions universelles parisiennes de la fin du XIXème siècle, les roches volcaniques éparpillées à l’entrée du land dans la zone surnommée Crater Pools et les bains bouillonnants qui les entourent ? Semblant surgir comme par magie de cette zone dévastée, Discoveryland semble puiser son énergie de ses sous-sols volcaniques, rochers et geysers alimentant la décoration d’un lieu comme frappé par un astéroïde. Si un tel paysage entoure encore aujourd’hui ce qu’il reste de Space Mountain, c’est bien parce qu’à l’origine Space Mountaindevait en fait être Discovery Mountain.
Des esquisses préliminaires pour Discoveryland montraient en lieu et place de notre célèbre montagne un véritable volcan, semblable au Mont Prometheus de Tokyo Disney Sea, entouré d’un lagon servant de port d’attache au vaisseau du capitaine Nemo, le Nautilus. Ce qui constitue à Tokyo Disney Sea un ensemble recréant le repère secret du capitaine Nemo sous le nom de Mysterious Island devait donc à l’origine être aussi présent sous une forme similaire à Discoveryland via un véritable complexe regroupant restaurant, Nautilus et attractions dont un roller-coaster et un ancêtre de la Tower of Terror… Un projet radicalement différent du Space Mountain original et qui ne devait reprendre ni l’architecture, ni même le nom. Pourtant force est de constater que le volcan n’a pas trouvé son chemin jusqu’à Paris. Tim Delaney expliqua par la suite que l’évolution du concept pour un projet plus modeste qui n’avait de commun avec ce qui était initialement prévu que le nom entraîna le changement de nom de Discovery Mountain en Space Mountain, seulement à quelques jours avant l’ouverture officielle. Discovery Mountain qui devait donc à l’origine identifier un tout nouveau concept n’avait plus de raison d’être. Seul le sigle DM qui orne encore aujourd’hui de nombreux éléments dans l’attraction rappelle ce passé ainsi que le Discovery Lagoon , port d’attache parisien du Nautilus.
Acte III : Space Mountain est arrivé
Lorsque le visiteur entre dans Discoveryland pour s’approcher de Space Mountain, ce n’est que progressivement que la montagne s’offre à son regard. Deux éléments participent en effet de la mise en scène de l’attraction dans le land, éléments qui permettent aussi d’anticiper les émotions liées à l’aventure spatiale imaginée par Disney.
L’eau forme le premier de ses éléments : les étendues d’eau constituent toujours dans les parcs Disney un élément essentiel du décor, permettant de mettre en valeur des bâtiments ou même de jouer avec les profondeurs. Le Discovery Lagoon installée au pied de Space Mountain, tout en justifiant sa présence par le Nautilus, autre référence directe à l’œuvre de Jules Verne, constitue un élément de dramatisation essentiel de l’attraction tout en isolant son entrée du reste du land. En tant qu’élément des profondeurs sous-marines, l’eau offre également un contraste presque brutal avec Space Mountain et ses hauteurs célestes matérialisées par la décoration astrale du bâtiment et de son canon. Opposition sur le mouvement et l’immobilisme aussi puisque les mouvements et le bruit du canon Columbiad rompent avec la tranquillité du lagon. Une décoration résume à elle seule toutes ces oppositions, celle de la base du canon Columbiad : alors que la déesse romaine Luna y est représentée, évoquant ainsi l’espace, les boulets lancés en direction de la Lune, qui sont une allusion directe aux mêmes projectiles lancés par le Baltimore Gun Club dans le roman de Jules Verne, sont une nouvelle métaphore du mouvement. Alors que le Nautilus semble difficilement sortir de son lagon, Space Mountain est assurément tourné vers l’espace, jusque dans sa forme en cône qui semble vouloir rejoindre le ciel.
Une publicité mythique pour une attraction légendaire.
Le second élément, plus sonore que visuel cette fois, est la musique. Elle est partout, indissociable de Discoveryland et de son esprit. Son orientation à la fois épique et romantique, symphonique et impressionniste, contribue à donner une touche de nostalgie à cette aventure lunaire. L’ambiance sonore extérieure fait pour sa part appel aux travaux de James Horner via des extraits des bande-originales de Krull et de The Rockeeer tel une introduction musicale à l’attraction. L’accompagnement musical est primordial puisqu’il permet de donner une profondeur émotionnelle et sensorielle au visuel. La musique devient l’élément sonore identifiant l’attraction et véhiculant les émotions, le langage universel des sentiments. La musique symphonique originale de Steve Bramson pour la file d’attente de l’attraction (The Grandeur of Space) et le voyage en lui-même continuent le travail romantique et impressionniste créé dans les bâtiments, rendant ainsi d’une part hommage au compositeur de l’Anneau de Nibelung, Richard Wagner, par son côté épique mais aussi, et de manière plus nette, à Claude Debussy et son magnifique Clair de Lune in Suite Bergamasque. Une musique très lyrique en forme d’hommage à la puissance créatrice de l’innovation, de l’imagination et surtout de l’esprit de découverte qui façonnèrent les espoirs et les rêves de générations d’individus. Tim Delaney se rappelle avoir demandé à Steve Bramson une musique évoquant « l’immensité de l’espace, l’excitation, l’émerveillement, le sens de l’aventure, la vitesse » c’est-à-dire une musique épousant les mouvements et les émotions du visiteur au cours de son aventure. Force est de constater que le pari avait été relevé.
Musique de l’attraction par Steve Bramson
Une difficulté se posa néanmoins au compositeur lors de son travail sur l’attraction, celle de la synchronisation de la musique avec le parcours de l’attraction, et cette dernière était primordiale pour donner tout son sens à l’aventure. La vitesse des trains une fois lancés dépend de beaucoup de facteur qu’un simple ordinateur ne peut contrôler. La décision fut donc prise de découper le thème de l’attraction en plusieurs segments, chacun devant se déclencher au passage du train-fusée devant un capteur. Un problème vient cependant encore entacher la belle mécanique. La commission française de sécurité estima lors de sa visite que la vitesse des trains dans le canon était trop dangereuse. De ce fait, Disney fut obligé de réduire la vitesse dans cette partie de l’attraction, obligeant le compositeur à des allers-retours multiples entre la France et les Etats-Unis, au dernier moment, pour finalement enregistrer à Los Angeles une dizaine de jours avant l’inauguration ! Le pari du temps a donc été tenu.
Acte IV : En route pour la Lune
La Voie Stellaire constituait la première étape de ce voyage vers la Lune. Située à l’intérieur même de Space Mountain, elle offrait aux visiteurs un avant-goût de plusieurs éléments de l’attraction dont le champ d’astéroïdes que les vaisseaux-fusées devaient traverser ou bien l’étrange machine de la Blue Moon Mining Company qui selon l’imagineer Nigel Bratcher fonctionnait à la manière d’un aspirateur d’astéroïdes, déviant le train de sa trajectoire suite à une confusion de ce dernier avec un astéroïde. L’Electro de Velocitor qui constituait la partie finale de cette aventure lunaire était le dernier élément de l’attraction visible par les visiteurs avant d’embarquer : la légende raconte que cette étrange machine fruit de l’imagination des imagineers de Disney servait à attirer les trains depuis l’espace pour les ramener sur Terre. L’ambiance de La Voie Stellaire était à proprement parler lunaire et romantique. Lunaire puisqu’elle permettait d’isoler progressivement le visiteur de tout contact extérieur en le préparant directement à l’aventure spatiale qu’il allait vivre : le lieu, très sombre, ouvrait uniquement sur l’attraction et ses décors ainsi que sur les cris des apprentis-spationautes (après tout, dans l’espace, personne ne vous entend crier) tandis que des rappels très fréquents avertissaient les visiteurs sur la rudesse du voyage. La musique d’ambiance, wagnérienne et romantique à souhait, permettait grâce à des incursions de quelques motifs du thème musical principal de l’attraction d’anticiper les émotions du voyage.
La file d’attente se concluait par plusieurs salles aux accents définitivement plus victoriens et réalistes puisque recréation de salles du Baltimore Gun Clun, le club à l’origine de la création du canon Columbiad et du projet d‘excursion lunaire dans le roman de Jules Verne. Une première salle bleue arborant la forme d’un planétarium constituait la signature de Tim Delaney sur l’attraction : une étoile arborait en effet les initiales TD ! Puis venait une deuxième salle verte permettant de rendre un hommage direct au génie de Jules Verne et à son célèbre roman : un tableau présentait un dessin technique du canon Columbiad accompagné d’un extrait du roman de Jules Verne « Rien ne saurait donner une idée de la détonation épouvantable de la Columbiad, ni les éclats de la foudre, ni le fracas des éruptions! ». Un second tableau représentait la trajectoire du voyage lunaire qui vous attendait, tableau lui aussi accompagné d’une citation de l’œuvre de Jules Verne « La force de résistance des canons et la force explosive de la poudre sont illimitées. Serait-il possible d’envoyer un boulet dans la Lune? ». La touche finale venait de la devise du Baltimore Gun Club inscrit en lettres d’or au-dessus de la porte menant à la salle d’embarcation « Ad Luna In Flamma Gloria ». Vous voilà donc prévenus sur ce qui vous attend au moment même où vous pénétrez dans l’imposante salle d’embarcation victorienne, toute de fer et d’acier, tandis que les nombreux drapeaux et le logo du Baltimore Gun Club finissaient la mise en scène. Puis votre train-fusée aux accents de cuivre et boulons, fruit d’une collaboration entre Disney et Vekoma, le constructeur du ride, entrait en gare. L’aventure allait pouvoir commencer…
Voyageurs de la Terre à la lune, bienvenue à bord. Veuillez baisser votre harnais de sécurité et garder bras et mains a l’intérieur de la navette pendant toute la durée du voyage. La mise à feu est imminente.
Le premier arrêt et point de départ magistral de cette aventure se situait dans l’impressionnant canon Columbiad, merveille d’imaginierie et de technologie, élément théâtral magistral pour un scénario fantastique. Une petite descente et voilà que votre train s’arrêtait en bas du canon, tandis que la trappe s’ouvrait, vous offrant un dernier regard sur la Terre avant votre grand départ. Puis cette dernière se fermait tandis que le train montait de quelques mètres dans le haut du canon, que la musique se faisait de plus en plus pressante. Soudain, en 2 secondes, vous voilà propulsé dans l’espace, lancement matérialisé par le recul du canon, sa fumée et son bruit étourdissant, si étourdissant que Disney fut obligé de le réduire par la suite. Le Canon Columbiad, haut de 22 mètres, constitue alors une innovation technologique majeure pour l’époque puisque premier système de lancement incliné au monde via un système de catapultage semblable à ceux de porte avion. Innovation capricieuse néanmoins puisque quelques semaines avant l’inauguration, le système présenta des signes de disfonctionnement. Il est véritablement le premier élément fort du voyage, justifiant par sa présence toute l’attraction et donnant par la même occasion vie à tous le land grâce à ses mouvements et ses départs toutes les 36 secondes.
La suite du voyage était aussi épique que trépidante. Après un passage dans un champ d’astéroïdes, votre train-fusée était soudainement dévié de sa trajectoire suite à l’aspiration du Blue Moon Mining Machine. Effet malheureux pour les pauvres apprentis-spationautes que vous êtes, vous voilà désormais obligés de faire face à un immense astéroïde surnommée Mother of Meteorites, puis enfin, le but ultime, la Lune, ici représentée sous les traits de celle imaginée par Georges Méliès dans son film de 1902 Le Voyage dans la Lune. Jules Verne, représenté non loin de là, apparaissait comme le clin d’œil ultime des imagineers au célèbre écrivain. Cependant votre voyage échouait puisque vous aviez raté la Lune, et votre retour sur la Terre était irrémédiable. Peut-être auriez-vous plus de chance lors de votre prochain voyage.
Le Voyage dans la Lune (1902)
Lors d’un colloque d’astronomie, le professeur Barbenfouillis crée l’événement en faisant part à l’assemblée de son projet de voyage dans la Lune. Il organise ensuite la visite à ses confrères de l’atelier où l’obus spatial est en chantier. Il sera propulsé en direction de la Lune au moyen d’un canon géant.
Si par malheur, vous étiez trop petit pour participer à ce voyage, un diplôme de passager du Futur signé par J.Barbicane, président du Baltimore Club vous était remis, vous reconnaissant comme futur passager de Space Mountain, de la Terre à la Lune, une fois la taille exigée d’1m40 atteinte pour participer à l’aventure et vous permettant ainsi d’accéder à l’attraction avec 2 adultes sans faire la file d’attente.
Le parti pris par Disney d’utiliser la conquête de la Lune comme base pour son attraction, alors même qu’en 1969 Neil Armstrong marcha sur cette dernière, était risqué. Mais en traitant ce thème sous l’angle de l’imagination et de la fantaisie et non du réalisme scientifique, les imagineers réalisèrent sans doute le plus bel hommage atemporel qui soit à l’esprit d’inventivité des visionnaires du XIXème siècle. 90 millions de dollars qui donnèrent naissance à une attraction aussi fabuleuse que légendaire.
Des Chiffres et des Lettres …
- Space Mountain est haut de 38 mètres et fait 61 mètres de diamètre pour une hauteur totale de 43 mètres dont 5 mètres sous le sol.
- Le parcours totalise 1 000 mètres sans la gare.
- Le canon incliné à 32° et pèsant 15,5 tonnes totalise une longueur totale de 70 mètres. L’accélération y est de 1,3 G en 1,8 secondes sur 50 mètres.
- Les 5 trains, longs de 16,5 mètres, peuvent embarquer jusqu’à 24 passagers pour une capacité horaire de 2 400 personnes. Chacun des trains qui peut atteindre la vitesse de 70 Km/h pèse 5 tonnes à vide et possède 6 haut-parleurs par siège.
Des chiffres impressionants pour une attraction unique, n’est-il pas ?
Pour en savoir plus sur la création de la partition musicale de l’attraction, ne manquez pas l’excellente interview de Steve Bramson par notre confrère de Media Magic. Nos lecteurs les moins réfractaires à la langue de Shakespeare trouveront aussi dans la vidéothèque le reportage de la BBC Shoot for the Moon consacré à la conception de la célèbre attraction. Déja plus de 25 ans à Disneyland PAris que Space Mountain envoie les gens sur la lune !